L'image des plaisirs : sexpérimentaux - Le Japon à Paris

L’image des plaisirs : sexpérimentaux

Du jeudi 11 au dimanche 28 mai 2023

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Plusieurs films japonais seront projetés lors de la rétrospective L’image des plaisirs : sexpérimentaux à La Cinémathèque française.

Comme une réponse à l’affirmation de Jean-Luc Godard (« On ne sait pas filmer les rapports sexuels »), Nicole Brenez et Luc Vialle ont concocté L’Image des plaisirs, un programme de 216 films brillants et radicaux, poèmes d’amour, caresses visuelles ou pulsions scopiques, alliant pornos de jadis aux rêves de Mathieu Morel, traversant les parades amoureuses de Shirley Clarke, les nus de François Reichenbach ou les spectacles orgiaques de Barbara Rubin.

Projection de films japonais pour la 1ère partie de la rétrospective :

  • Samedi 13 mai à 16:00 : Ai (Love) de Takahiko Iimura (1962) avec 4 autres courts métrages pour la séance 3 Ruées de spermatozoïdes
  • Samedi 20 mai à 20:30 : Good-by Marilyn et Good-by Elvis and USA de Keiichi Tanaami (1971) avec 10 autres courts métrages pour la séance 12 Libido sciendi
  • Dimanche 21 mai à 18:15 : Motoshinkakarannu de Tetsurô Nunokawa (1971) pour la séance 13 « Prostitution » à Okinawa
  • Mercredi 24 mai à 18:30 : Inner Man de Mako Idemitsu (1972) avec 3 autres courts métrages pour la séance 14 On enlève tout
  • Jeudi 25 mai à 18:30 : Belladonna des tristesses d’Eiichi Yamamoto (1973) pour la séance 16 Splendeurs des sorcières
  • Samedi 27 mai à 16:00 : Chôfuku-ki de Shûji Terayama (1974) avec un autre film pour la séance 18 Love streams
  • Dimanche 28 mai à 18:00 : The Bride Stripped Bare by Her Bachelors et Human Events de Keiichi Tanaami (1975) avec un autre film pour la séance 21 Fiancées nues

Ai (Love) de Takahiko Iimura (1962)

10 minutes.

« Love se distingue par sa beauté et son originalité, un film poème, sans imagerie pseudo-surréaliste habituelle. Une exploration poétique et sensuelle du corps… fluide, directe, belle. » (Jonas Mekas)

Good-by Marilyn de Keiichi Tanaami (1971)

5 minutes.

Sexe politique dans ces brûlots anti-impérialistes et anticapitalistes, détournant les symboles musicaux et les icônes de la culture hollywoodienne.

Good-by Elvis and USA de Keiichi Tanaami (1971)

8 minutes.

Par l’un des maîtres plasticiens psychédéliques, un déluge d’ironie critique face à la toute-puissance étasunienne dans le Japon de l’époque.

Motoshinkakarannu de Tetsurô Nunokawa (1971)

86 minutes.

Avec le peuple d’Okinawa, des prostituées, des yakuzas, des touristes, des GIs, des Black Panthers. « Qu’est-ce qu’un documentaire ? Il ne s’agit pas de gens qui rencontrent d’autres gens sur les lieux de la création d’un « travail », mais que le « travail » naisse des rencontres entre les gens. » (Rô Takenaka, 1972)

Fondé en 1968 par des étudiants de l’université Waseda, le groupe activiste NDU a consacré des documentaires à l’impérialisme étatsunien au Japon, à la condition des travailleurs immigrés taïwanais, à la résistance palestinienne… Motoshinka karannu signifie « entreprise sans capital » et, de là, « prostitution ». Le film décrit les bas-fonds et les luttes de classes à Okinawa, soudain visitée par une délégation des Black Panthers. Une partie de la bande-son a disparu.

Inner Man de Mako Idemitsu (1972)

4 minutes.

Film-performance sur la sexualité, qui inverse les codes de l’érotisme alors dominants : la réalisatrice est vêtue d’un kimono et le danseur est nu.

Chôfuku-ki de Shûji Terayama (1974)

15 minutes.

Œuvre aux allures de performance du subversif Terayama (Cache-cache pastoral, L’Empereur tomato ketchup) : un public va et vient dans une salle où sont projetées des visions hallucinées d’orgies parcourues par un énigmatique papillon.

The Bride Stripped Bare by Her Bachelors de Keiichi Tanaami (1975)

4 minutes.

Cavalcade d’images psychédéliques érotiques en techniques mixtes.

Human Events de Keiichi Tanaami (1975)

5 minutes.

Human Events est réalisé pour une performance de danse de Kazuko Tsujimura au Kinokuniya Hall, Shinjuku, Tokyo.

Site web : https://www.cinematheque.fr/cycle/l-image-des-plaisirs-sexperimentaux-1e-partie-1069.html

Adresse(s) : 51 rue de Bercy, 75012 Paris (La Cinémathèque)

Réservation possible

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