Atelier culturel
Organisé dans le cadre de : Pop-up Store Maison Sato chez Sway Gallery
Atelier d’initiation au kintsugi par Tomoka Tsuchida.
Madame Tsuchida vous propose une façon simplifiée de faire le kintsugi en utilisant de la colle synthétique à la place de l’urushi, puis de recouvrir l’objet avec de la résine synthétique. Ces matériaux permettent de gagner du temps : vous pouvez finir la réparation de votre objet en 2 heures au lieu de 2 mois minimum que requiert la façon traditionnelle.
Attention, ces revêtements ne permettent pas le contact avec la nourriture contrairement au kintsugi traditionnel. Cependant vous pouvez donner une seconde vie décorative à votre objet brisé. Pendant l’atelier, Tomoko Tsuchida discutera avec vous et vous présentera le kintsugi traditionnel.
Vous apporterez pour l’atelier un petit objet brisé (en deux morceaux maximum) en céramique ou porcelaine, avec une boîte ou un sac en papier pour mettre votre objet restauré pour qu’il sèche et pour le ramener à la maison. Si vous n’avez pas d’objet brisé, prévenez Maison Sato qui pourra vous proposer quelques objets cassés.
Le kintsugi
Le kintsugi est une technique ancestrale japonaise utilisée pour réparer les poteries et les porcelaines brisées. Les objets ne sont restaurés que par des matériaux naturels dont le matériau principal est l’urushi (laque végétale) qui provient de la sève de l’arbre de laque qu’on trouve en Asie de l’Est et du Sud-Est. Il est utilisé comme colle et revêtement depuis l’ère Jomon, 9000 ans avant J.C. Cette manière de travailler traditionnelle fait partie de l’art du maki-e qui a commencé au 7ème siècle.
Le kintsugi est né au 15ème siècle lorsque le shogun Ashikaga Yoshimasa a demandé que l’on restaure à nouveau son bol à thé chinois brisé à un maître de maki-e comme la première réparation qu’il avait demandé en Chine ne lui convenait pas.
Aujourd’hui, le kintsugi est devenu de plus en plus connu et se pratique dans le monde entier. Malheureusement, la plupart du temps, la philosophie et le vrai potentiel de kintsugi n’ont pas été bien interprétés. Pour obtenir un bon résultat (beauté et robustesse), il faut utiliser des techniques de l’art du maki-e, en particulier la maîtrise de plusieurs sortes de poudres d’or et d’argent qui ne sont fabriquées qu’au Japon.
La particularité du kintsugi est que cela ne cache pas les blessures. On considère que c’est un passage de l’histoire entre l’utilisateur et l’objet. On embellit les blessures au moyen de poudre métallique, mettant l’objet plus en valeur qu’auparavant. C’est une invitation à envisager la beauté des choses imparfaites.
Site web : https://www.maisonsato.com/product-page/kintsugi-workshop-atelier-kintsugi
Adresse(s) : 18-20 rue de Thorigny, 75003 Paris (Maison Sato) (Pop-up Store Maison Sato chez Sway Gallery)
Prix : 65 euros
Réservation nécessaire