Conférence
Journée d’étude organisée par l’Institut national d’histoire de l’art.
Tout au long du 19e siècle, des objets d’art asiatiques anciens ou récents circulent sur le marché parisien.
Leur diversité est remarquable : porcelaines, estampes, bronzes ou étoffes, du Japon ou d’ailleurs.
L’étude de la circulation de ces objets invite à considérer les différents acteurs et actrices permettant ces échanges. Les marchands sont rejoints par des personnalités et des institutions aux motivations plurielles.
Les provenances, les moyens de circulation, ainsi que les espaces dans lesquels évoluent les acheteurs à Paris montrent également que les contacts dépassent largement la seule place parisienne.
En partenariat avec le Centre de Recherches sur l’Extrême-Orient, Sorbonne Université (CREOPS).
Programme lié au Japon :
- 11:00 : Camille Mestdagh (enseignante en histoire des arts décoratifs, chercheuse associée au LARHRA, UMR 5190), « Les marchands de curiosités parisiens et la porcelaine asiatique (1850-1890) : analyse de cas »
- 11:30 : Léa Saint-Raymond (chercheuse associée à l’Institut d’histoire moderne et contemporaine, UMR 8066), « Chinoiseries et japoneries : boutiques parisiennes et comptoirs asiatiques (1868-1954) »
- 14:30 : Damien Delille (maître de conférences, université Lumière Lyon 2), « Des étoffes à l’habit. Le japonisme des apparences et le marché de l’art parisien »
- 16:30 : Agnieszka Kluczewska (vice-présidente, Institut polonais d’études sur l’art mondial, Varsovie), « Paris et la formation des collections d’art japonais en Pologne »
- 17:30 : Camille Bertrand (responsable de la bibliothèque des archives et du fonds photographique, musée Cernuschi, doctorante en histoire de l’art, université de Lille), « Collectionneurs, marchands d’art et expositions au musée Cernuschi de 1911 à 1914 »
Conférences de trente minutes chacune.
Site web : https://creops.hypotheses.org/4364
Adresse(s) : 2 rue Vivienne ou 6 rue des Petits Champs; 75002 Paris (Institut national d’histoire de l’art, Galerie Colbert, salle Giorgio Vasari)