Film
Projection du film Des Fleurs pour Tokyo de Yuiga Danzuka.
Des Fleurs pour Tokyo (titre original : Miharashi sedai, « génération après génération ») est un film japonais réalisé par Yuiga Danzuka.
Avec Kodai Kurosaki, Ken’ichi Endô, Haruka Igawa, Mai Kiryû.
Sa date de sortie en France n’est pas encore connue. Il sortira au Japon à l’automne 2025.
Dans le paysage en perpétuelle transformation de Shibuya, à Tokyo, Ren travaille comme livreur d’orchidées papillon.
Hanté par la disparition lorsqu’il était enfant de sa mère, Yumiko, il est depuis longtemps en froid avec son père, Hajime, un architecte-paysagiste.
Jusqu’au jour où, lors d’une livraison ordinaire, père et fils se retrouvent face à face…
Des Fleurs pour Tokyo a été présenté à la Quinzaine des Cinéastes au Festival de Cannes 2025.
Il est ainsi exceptionnellement projeté en Île-de-France en avant-première du 11 au 18 juin, en VF :
- mercredi 11 juin 2025 à 16:45 au Louxor (170 boulevard de Magenta, 75010 Paris)
- samedi 14 juin 2025 à 19:00 au Reflet Médicis (3 rue Champollion, 75005 Paris)
- dimanche 15 juin 2025 à 14:00 au Select (10, avenue de la Division Leclerc, 92160 Antony)
- lundi 16 juin 2025 à 21:00 au mk2 Beaubourg (50 rue Rambuteau, 75003 Paris)
- mercredi 18 juin 2025 à 18:30 au Forum des images (dans le Forum des Halles, 2 rue du Cinéma, 75001 Paris)
L’univers poétique de Des Fleurs pour Tokyo
Le film révèle une approche cinématographique contemplative.
La caméra saisit les silences et les gestes avec une élégance remarquable. En effet, chaque plan compose un tableau où l’architecture urbaine dialogue avec l’intimité des personnages.
Un récit de réconciliation dans le Tokyo moderne
Tokyo devient un personnage à part entière. La métropole symbolise ainsi les transformations perpétuelles que vivent père et fils.
Le réalisateur explore la relation complexe entre urbanisme et émotions humaines. Par conséquent, les paysages urbains reflètent l’état intérieur des protagonistes qui errent dans cette vaste cité.
L’intrigue révèle progressivement les blessures familiales non cicatrisées. Néanmoins, l’espoir de réconciliation traverse chaque séquence du long-métrage.
La vision artistique du jeune réalisateur Yuiga Danzuka
Né en 1998 à Tokyo, Yuiga Danzuka signe son premier long-métrage à 27 ans. Cependant, son parcours témoigne déjà d’une maturité artistique exceptionnelle.
Diplômé de l’École de Cinéma de Tokyo, il a étudié sous la direction de Kunitoshi Manda. Ses courts-métrages ont notamment été primés dans plusieurs festivals internationaux.
Le cinéaste puise son inspiration dans Force Majeure de Ruben Östlund. Cette influence transparaît à travers l’équilibre fragile entre les personnages et la tension des dialogues non-dits.
Un casting d’exception pour Des Fleurs pour Tokyo
Les acteurs incarnent avec justesse les archétypes du Tokyo contemporain. En outre, leurs performances révèlent une profondeur émotionnelle saisissante.
Ken’ichi Endô apporte sa présence magnétique au rôle du père architecte-paysagiste. L’acteur fétiche de Takashi Miike équilibre parfaitement autorité masculine et vulnérabilité paternelle.
Kodai Kurosaki, le visage d’une génération
Le jeune acteur de 23 ans porte le film avec une modernité évidente. Son interprétation capture l’essence du vide générationnel ressenti par la jeunesse japonaise actuelle.
Haruka Igawa et Mai Kiryû complètent ce casting avec subtilité. Leurs personnages féminins ancrent le récit dans une réalité sociale contemporaine.
Détail du casting :
- Kodai Kurosaki : Ren, le livreur d’orchidées papillon
- Ken’ichi Endô : Hajime, l’architecte-paysagiste
- Haruka Igawa : Yumiko, la mère disparue
- Mai Kiryû : Emi, personnage féminin central
Les thématiques universelles explorées dans le film
Le deuil traverse l’ensemble du récit comme un fil conducteur invisible. Cependant, la disparition maternelle révèle des questionnements plus larges sur l’identité familiale.
Tokyo incarne métaphoriquement cette perte de repères généralisée. La ville gigantesque reflète le vide ressenti par de nombreux jeunes Japonais contemporains.
L’ampoule brisée symbolise un portail vers l’au-delà selon le réalisateur. Ces éléments poétiques ouvrent ainsi des perspectives spirituelles dans un environnement urbain désacralisé.
La nature persiste malgré l’urbanisation massive de la capitale nippone. Les aperçus de ciel et d’arbres témoignent d’une permanence face aux transformations humaines éphémères.
Cette œuvre première révèle un talent prometteur du cinéma japonais contemporain. Sa sélection à la Quinzaine des Cinéastes confirme la reconnaissance internationale de cette nouvelle voix artistique.
Cet évènement a déjà eu lieu récemment les :
- mercredi 11 juin 2025 à 16:45
- samedi 14 juin 2025 à 19:00
- dimanche 15 juin 2025 à 14:00
- lundi 16 juin 2025 à 21:00
- mercredi 18 juin 2025 à 18:30