Projection de Fin d'automne de Yasujirô Ozu - Le Japon à Paris

Fin d’automne de Yasujirô Ozu

Film

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Projection du film Fin d’automne de Yasujirô Ozu.

Pour le Ciné-Club de Thierry Jousse, projection des films Fleurs d’équinoxe (1957), Fin d’automne (1960), Dernier caprice (1961) et Le Goût du saké (1962) les dimanches du 21 avril au 12 mai à 18:00.

Fin d’automne (en japonais Akibiyori) est un film réalisé par Yasujirô Ozu en 1963. On retrouve au casting Setsuko Hara et Yoko Tsukasa, ainsi que Mariko Okada, Keiji Sada, et Miyuki Kuwano.

Ce film de fiction japonais a une durée de 128 minutes et est en couleur. Il a été restauré en qualité cinéma numérique 2K.

Il est projeté en version originale sous-titrée en français (VOSTF).

Trois vieux amis, Taguchi, Mamiya et Hirayama, se retrouvent lors d’une cérémonie en mémoire de leur ami Miwa, décédé quelques années plus tôt. Ils y rencontrent Akiko, la veuve de Miwa, pour laquelle ils avaient tous éprouvé des sentiments amoureux dans leur jeunesse. Sa charmante fille Ayako, qui est en âge de se marier, est également là.

Mamiya envisage d’organiser une rencontre entre Ayako et l’un de ses employés. Cependant la jeune fille n’est pas pressée de se marier, par crainte de laisser sa mère seule. Avec l’aide de Yukiko, une amie et collègue d’Ayako, les trois amis tentent de la convaincre de prendre cette décision.

Fin d’automne marque la continuité du travail de Yasujirô Ozu sur la représentation des mœurs japonaises. Néanmoins, le réalisateur y ajoute une dimension délicate et sensible.

L’intrigue de ce film évoque des thèmes similaires à ceux de Printemps tardif, l’un des grands succès du réalisateur. Dans ce film, une jeune fille, interprétée par Setsuko Hara (qui joue le rôle de la mère, Akiko, dans Fin d’automne), refuse de se marier pour ne pas laisser son père veuf.

Pourtant, dans Fin d’automne, Ozu opte pour un ton plus léger, avec des éléments comiques parsemés dans le récit, notamment à travers les personnages des trois amis et celui de Yukiko. En effet, la jeune fille y incarne la nouvelle génération de Japonaises, modernes et occidentalisées.

À travers ce magnifique film, Yasujirô Ozu continue de démontrer son talent d’humaniste en combinant subtilement la tendresse et la bienveillance moqueuse envers ses personnages, tout en explorant un Japon en pleine mutation.

Site web : https://www.nouvelodeon.com/evenement/2093226-le-cine-club-de-thierry-jousse

Adresse(s) : 6 rue de l'Ecole de Médecine, 75006 Paris (Nouvel Odéon)

Réservation possible

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