Conférence
Organisé par : Inalco
Demi journée d’étude organisée dans le cadre du groupe Populations japonaises du Centre d’Études Japonaises.
La science anthropologique et le musée qui accompagne bien souvent son développement sont intimement liés à l’élaboration et à la diffusion d’un regard sur l’altérité. Cette altérité, qui pouvait être lointaine, voisine ou très proche, permettait de poser une distinction nette entre le « nous » et l' »autre ». Par un effet de miroir, en même temps que l’on décrivait les cultures étrangères, on s’identifiait à une culture locale, nationale, voire régionale et l’on construisait des identités.
A l’heure de l’avènement du multiculturalisme, que deviennent les institutions ethnographiques qui ne souhaitent pas devenir uniquement des musées dépositaires d’une histoire de l’ethnologie ? Comment exposent-elles ce multiculturalisme qui interroge et conduit à une (re)négociation des identités ? Ces questions seront abordées à travers trois contextes culturels différents : celui de la Corée du Sud, du Japon et de l’Europe.
Programme
15:00-15:40 : Ji-Young Park, Post-doctorante et chercheuse-associée dans le projet Translocations à l’Université technique de Berlin, « Droit du sang ou droit du sol : il est temps de choisir. Le Musée national de folklore en Corée du Sud ».
15:45-16:25 : Alice Berthon, ATER à l’université de Grenoble-Alpes, Inalco-CEJ/EHESS-CRJ, « L’exposition d’une société multiculturelle dans les musées nationaux japonais : à quand la fin d’un mythe ? ».
17:00-17:40 : Fabien Van Geert, Maître de conférences en Sorbonne-Nouvelle Paris 3, Cerlis, « Exposer les collections ethnographiques à l’heure du multiculturalisme. Retour sur 25 ans de pratiques muséographiques européennes ».
17:40-18:00 : discussion générale.
Adresse(s) : 65 rue des Grands Moulins, 75013 Paris (Inalco)Salle 5.01