Spectacle
Shimehiro Nishikawa vous propose un spectacle de Nihon-buyô (danse kabuki).
La soirée invite le public à découvrir le Nihon-buyô qui est encore peu connu en France.
Vous découvrirez un aperçu du panorama de répertoire qui est très large et divers : une jeune fille gracieuse, un samurai qui songe à venger son père, et une métamorphose de trois personnages avec chacun un masque différent plein d’humour :
- Fuji-musume (« fille à la glycine »), première en 1826 par l’acteur du kabuki Seki Sanjurô II. Une jeune fille portant une branche de glycine sur son épaule, peinte dans l’estampe appelé Otsu-e (dessins d’Otsu), sort de la peinture et danse avec le tenugui (foulard) et en suite avec l’éventail.
- Ame no Gorô (« Gorô sous la pluie »), première en 1841 par l’acteur du kabuki Onoe Tamizô II. Soga Gorô, un jeune samouraï du XIIe siècle, est un des héros les plus célèbres et populaires du kabuki. Il a une amoureuse à laquelle il rend visite même sous la pluie ou la neige. En même temps, sa passion pour la vengeance pour son père ne fait qu’augmenter.
- Mitsumen-komori (« jeune nourrice avec les trois masques »), première en 1829 par l’acteur du kabuki Segawa Kikunojô. Une jeune nourrice tente d’apaiser un bébé en pleure, en interprétant trois personnages, Okame, Ebisu et Hyottoko avec des masques différents : le séducteur Ebisu vient voir Okame qui lui dit qu’elle se marie avec quelqu’un d’autre. Il se fâche et ça tourne un dispute entre ces deux, et alors un clown Hyottoko intervient…
Née à Fukuoka au Japon, Shimehiro Nishikawa a commencé le Nihon-buyô (danse kabuki) à l’âge de 7 ans. Senzô Nishikawa Xe, Trésor national vivant, lui a attribué son nom de scène, Shimehiro Nishikawa.
Depuis son installation en France, elle a produit de nombreux spectacles et travaillé avec des institutions comme le Musée du Quai Branly, la Maison de la culture du Japon à Paris, le Centre Pompidou, le Musée Guimet, ou la Briqueterie (CDCN du Val-de-Marne) pour des spectacles et des ateliers.
Le théâtre kabuki, qui s’est développé à l’époque Edo (1603-1867), comporte deux sortes de répertoires : des pièces de théâtre et des morceaux de danse. Ce dernier genre, appelé Nihon-buyô, qui se traduit généralement par « danse kabuki » (kabuki-buyô), s’est développé sous l’impulsion des différentes écoles de chorégraphes de l’époque Edo.
À la différence du kabuki qui est le milieu masculin, le Nihon-buyô est pratiqué aussi par des femmes. Cette danse contient les deux styles, femme et homme, qui sont interprétés aussi bien par des femmes que par des hommes.
Les pièces du Nihon-buyô sont inspirées des légendes, de la littérature classique, de personnages historiques ou encore de faits divers de l’époque Edo. Les divers rôles y apparaissent – poètes mythiques de l’époque Heian, princesse ou guerriers célèbres du moyen-âge, et figures de la vie quotidienne de l’époque Edo. Le répertoire comporte aussi des adaptations du nô, du kyôgen et du bunraku (théâtre de poupée), et le Nihon-buyô noue un lien intime avec ces théâtres.
La chorégraphie suit les textes de la pièce, qui se développe dans la transition d’une image à une autre comme un enchaînement du haiku. L’essentiel de cette danse réside dans la posture de base appelée kamae, qui se retrouve aussi dans les arts martiaux. Notamment le style de danse homme du Nihon-buyô porte une certaine affinité avec ces arts.
Site web : https://www.facebook.com/events/1029887687955478/
Adresse(s) : 21 boulevard Saint-Martin, 75003 Paris (Comptoir de Kimono)
Prix : 15 euros
Réservation nécessaire
Cet évènement a déjà eu lieu les :
- samedi 16 octobre 2021 à 20:00
- mardi 18 avril 2023 de 20:00 à 22:00