Du jeudi 12 au dimanche 15 juin 2025
Une exposition de céramiques en dialogue avec l’art textile japonais.
Du 12 au 15 juin, la galerie Guilhem accueille Sazanami, un léger souffle sur l’ombre. Cette exposition singulière réunit trois univers créatifs distincts.
- Sara Mauvilly présente ses céramiques d’inspiration japonaise.
- En parallèle, les créations textiles de Tomoko Kitaoka dialoguent avec ces pièces uniques.
- L’artisanat japonais trouve également sa place grâce à la sélection pointue d’Aya Iwata. Son projet Craftslab Paris enrichit cette rencontre artistique.
Ainsi, trois regards féminins se croisent autour de l’esthétique japonaise contemporaine.
Le vernissage se déroule jeudi 12 juin à partir de 18:00. Pour l’occasion, Aya Iwata proposera ses onigiri IWATAYA.
Sazanami : quand céramique, textile et artisanat se rencontrent
Le titre Sazanami évoque la délicatesse des ondulations sur l’eau. Cette métaphore poétique illustre parfaitement le dialogue entre les disciplines.
D’une part, les céramiques de Sara Mauvilly captent la lumière. D’autre part, les textiles de Tomoko Kitaoka révèlent leurs nuances subtiles.
Cette harmonie naît de sensibilités partagées. Néanmoins, chaque artiste conserve son langage plastique unique. L’exposition révèle ainsi des correspondances inattendues entre les matériaux et les techniques.
Tomoko Kitaoka et l’art du textile contemporain
Née à Osaka, Tomoko Kitaoka vit désormais à Paris. Son parcours artistique débute au Japon avec l’apprentissage du batik indonésien. Puis, elle se forme aux techniques de teinture naturelle sous la direction de Hakudo Narusawa.
Ses créations explorent les techniques ancestrales du shibori et de l’itajimé. Par ailleurs, elle maîtrise parfaitement l’art délicat de la teinture à l’indigo. Ses œuvres récentes interrogent l’impermanence selon le concept japonais de mono no aware.
Finaliste du concours Ateliers d’Art de France en 2022, elle expose régulièrement :
- Biennale d’art contemporain de Cachan en 2025
- Galerie NEUTRAL à Kyoto en 2024
- Galerie Smend à Cologne depuis plusieurs années
Aya Iwata et la sélection Craftslab Paris
Craftslab Paris représente un laboratoire de tendances artisanales unique. Aya Iwata développe ce concept depuis son installation parisienne il y a vingt ans. Sa démarche privilégie les partenariats entre artisans, designers et détaillants.
Son expertise du commerce l’aide à sélectionner des pièces d’exception. En outre, elle s’intéresse particulièrement aux produits artisanaux anonymes et à leurs histoires. Craftslab propose ainsi une gamme moderne d’arts de la table et d’articles de mode.
Pour Sazanami, elle présente des objets d’artisanat japonais soigneusement choisis. Ces pièces créent un pont culturel entre la France et le Japon.
Sara Mauvilly, céramiste inspirée par l’esthétique japonaise
Après vingt années dans la mode et le luxe, Sara Mauvilly change de cap en 2020. Elle fonde alors son atelier de céramique à Bagnolet. Cette reconversion professionnelle concrétise une passion née durant l’enfance.
Son style épuré reflète une interprétation personnelle de l’esthétique japonaise. Simplicité des formes et harmonie des couleurs caractérisent ses créations. De plus, elle privilégie la relation intime entre l’objet et son utilisateur quotidien.
Un parcours de la mode vers la céramique
Sara Mauvilly découvre l’argile à neuf ans. Cet apprentissage précoce marque profondément sa sensibilité artistique. Toutefois, elle explore d’abord l’univers de la mode chez Louis Vuitton.
En 2007, elle renoue avec la céramique grâce à Annie Metzger. Cette rencontre déterminante l’initie aux techniques japonaises traditionnelles. Pendant quinze ans, elle perfectionne son art dans l’atelier Terre de Lune.
Son voyage au Japon en 2001 révèle sa fascination pour les chawan raku. Ces bols à thé incarnent parfaitement l’esthétique wabi-sabi qu’elle recherche.
Une pratique artisanale influencée par les techniques japonaises
Sara Mauvilly tourne dans le sens japonais traditionnel. Cette technique particulière façonne sa gestuelle créative. En conséquence, chaque pièce porte la marque de cette influence orientale.
Ses émaux préférés incluent les shino et les céladons. Malheureusement, son four électrique limite les effets de réduction. Néanmoins, elle développe des recettes originales pour contourner cette contrainte technique.
Chaque ouverture de four constitue un moment d’émotion intense :
- Découverte imprévisible du travail du feu
- Transformation souvent radicale des pièces
- Apprentissage constant par les surprises et déceptions
Enfin, elle transmet généreusement son savoir-faire. Ses cours hebdomadaires perpétuent les gestes ancestraux de cet art millénaire.
Site web : https://www.instagram.com/p/DKZRUNztX71/
Adresse(s) : 8 rue du général Guilhem, 75011 Paris
Ouvert les jeudi, vendredi, samedi, dimanche
De 11:30 à 19:00