Du mercredi 11 au samedi 28 juillet 2018
Organisé par : Maison Sato
Cette exposition Traces de Fleur par Koichi Watanabe prend comme thème la relation entre les Japonais et la nature, la « distance » entre la lumière du soleil et la plante physique, exprimée par l’espérance de vie limitée des fleurs.
Les images sont créées à partir d’une vraie fleur, recouverte directement d’un spray acrylique blanc, qui fait ressortir les ombres et les textures.
La recherche sur l’anatomie artistique de Watanabe a déclenché ce travail particulier. Quand on regarde une partie du corps, nous reconnaissons le contour, la forme, la couleur, la texture et le mouvement comme des parties séparées dans le cerveau, puis avec ces éléments nous créons l’image entière. Comme on ressent plus souvent la réalité dans les images en noir et blanc plutôt qu’en couleur, avec les jeux d’ombres dans certaines des créations de Watanabe, c’est le cerveau qui mélange les indices fournis pour faire apparaître la fleur. Watanabe a réussi à créer un monde unique.
Cette exposition à Paris est soutenue par l’Association GAMBALO, qui aide les enfants de Fukushima à prendre des vacances en France, et organise des activités dans la région toujours dévastée. Watanabe, qui vit à Fukushima, souhaite transmettre la beauté et la résilience du monde naturel au plus grand nombre.
VERNISSAGE le mercredi 11 juillet de 17 h à 19 h – entrée libre.
L’artiste : KOICHI WATANABE
Professeur d’art et de littérature à l’Université de Fukushima ainsi que Directeur du laboratoire régional de création à l’université de Fukushima, Watanabe est actuellement professeur invité aux beaux-arts de Paris. Très actif au niveau d’expositions personnelles au Japon et à l’étranger, il est aussi auteur de nombreux livres. Watanabe passe souvent dans les émissions artistiques sur la chaîne NHK.
Adresse(s) : 18-20 rue de Thorigny, 75003 Paris (Maison Sato)
Gratuit
Ouvert les mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi
De 11:00 à 19:00, sauf le samedi de 11:00 à 18:00
Exceptionnellement fermé le samedi 14 juillet 2018