Du mercredi 21 août au mardi 17 septembre 2024
Découvrez six films majeurs d’Akira Kurosawa en version restaurée !
Une nouvelle Rétrospective Akira Kurosawa est organisée par Carlotta Films !
Elle met en lumière six chefs-d’œuvre en noir et blanc du célèbre réalisateur japonais Akira Kurosawa, dans de nouvelles versions restaurées 4K et 2K :
- Chien enragé, 1949, 122 min, DCP 4K
- Vivre, 1952, 143 min, DCP 4K
- Les Bas-fonds, 1957, 137 min, DCP 2K
- Les Salauds dorment en paix, 1960, 151 min, DCP 2K
- Yojimbo, 1961, 110 min, DCP 4K
- Entre le ciel et l’enfer, 1963, 143 min, DCP 4K
Toutes les projections ont lieu en VOSTF.
Vous pourrez la retrouver :
- au Mac-Mahon du 23 au 26 août,
- aux mk2 Bibliothèque (entrée BnF) et Beaubourg à partir du mercredi 21 août 2024 au mardi 3 septembre 2024,
- au Champo du mercredi 21 août au mardi 10 septembre,
- à l’Arlequin à partir du mercredi 21 août.
Films de la Rétrospective Akira Kurosawa
Chien enragé
Chien enragé (1949) est un film noir captivant qui explore les bas-fonds de Tokyo avec une atmosphère oppressante. L’histoire suit le jeune inspecteur Murakami.
Après avoir perdu son arme de service, il s’associe à un inspecteur expérimenté pour traquer le voleur. Il plonge ainsi dans un univers de culpabilité et de détermination.
Vivre
Vivre (1952) est un drame poignant sur Kanji Watanabe, un fonctionnaire dévoué. Après avoir appris qu’il est atteint d’un cancer incurable, il décide de redonner un sens à sa vie en réalisant un projet communautaire.
Ce film profondément humaniste est une réflexion émouvante sur la mortalité et la signification de la vie.
Les Bas-fonds
Les Bas-fonds (1957) est une adaptation de la pièce de Maxime Gorki, transposée dans le Japon de l’ère Edo.
Le film dépeint avec une grande humanité les vies misérables des résidents d’une auberge délabrée, capturant leurs espoirs et leurs désespoirs dans un cadre étouffant et réaliste.
Les Salauds dorment en paix
Les Salauds dorment en paix (1960) s’inspire librement de Hamlet et dénonce la corruption dans la haute finance japonaise.
Le film suit Koichi Nishi qui, lors de son mariage avec la fille d’un puissant homme d’affaires, entame une quête de vengeance et de justice, révélant ainsi les sombres dessous du pouvoir.
Yojimbo
Yojimbo (1961) est un film de samouraï mêlé à un western, où un ronin nommé Sanjuro arrive dans un village divisé par deux bandes rivales.
Utilisant son intelligence et son habileté au combat, Sanjuro manipule les deux clans pour les détruire, dans une série d’affrontements empreints d’ironie et de comédie.
Entre le ciel et l’enfer
Entre le ciel et l’enfer (1963) est une adaptation du roman d’Ed McBain, explorant les thèmes de la morale et du capitalisme.
Kingo Gondo, un industriel, fait face à un dilemme moral lorsque le fils de son chauffeur est kidnappé par erreur à la place de son propre fils, le forçant à choisir entre sa fortune et la vie de l’enfant.
Akira Kurosawa
Akira Kurosawa, né en 1910, est l’un des cinéastes japonais les plus célèbres du 20e siècle. Il a réalisé de nombreux chefs-d’œuvre puissants et indémodables. En 50 ans, Kurosawa a exploré de nombreux genres cinématographiques, de l’action au drame intimiste.
Grand connaisseur de la littérature occidentale, il a ainsi adapté des œuvres de grands auteurs américains et européens. Son film Le Château de l’Araignée est une adaptation de Shakespeare, tandis que Les Bas-Fonds s’inspire de Gorki et Entre le ciel et l’enfer d’Ed McBain.
À l’âge de 25 ans, Kurosawa a rejoint la Toho, alors appelée Photo Chemical Laboratories, où il commence comme assistant réalisateur. Il réalise son premier film, La Légende du grand judo, huit ans plus tard.
Sa filmographie s’est largement développée au sein de ces studios japonais, et il en est devenu le réalisateur emblématique.
Kurosawa est devenu un ambassadeur majeur du cinéma japonais à l’étranger. Ses films offrent des témoignages puissants sur le Japon, qu’il soit médiéval, comme dans Qui marche sur la queue du tigre…, ou contemporain, comme dans Vivre dans la peur.
Ses œuvres sont marquées par un humanisme profond, mais critique sur la société japonaise.
Son art du réalisme visionnaire le rapproche de Dostoïevski, l’une de ses principales influences littéraires. Influencé par la culture occidentale, Kurosawa a fini par influencer à son tour des réalisateurs comme Martin Scorsese, Clint Eastwood, George Lucas et bien d’autres.
Adresse(s) : 76 rue de Rennes, 75006 Paris (L'Arlequin)
Réservation possible