Film
Projection du film Les Amants crucifiés de Kenji Mizoguchi.
Les Amants crucifiés est un film japonais réalisé par Kenji Mizoguchi et sortie en 1954 au Japon.
Avec Kazuo Hasegawa, Kyôko Kagawa, Yôko Minamida, Eitarô Shindô…
Dans le Japon du 17 siècle. Mohei travaille chez l’imprimeur des calendriers du palais impérial.
La jeune épouse de son patron, O-San, demande son aide pour payer les dettes de sa famille car son mari est trop avare. Mohei accepte et emprunte l’argent d’un client.
Mohei et O-San vont devoir fuir après avoir été accusés et menacés d’adultère. Avant de s’avouer l’un l’autre leur amour…
Les Amants crucifiés est une adaptation de La Légende du grand parcheminier, un spectacle de marionnettes écrit par Monzaemon Chikamatsu au 17e siècle.
Pourquoi aller voir Les Amants crucifiés ?
Les Amants crucifiés est un chef d’œuvre de Mizoguchi. Le réalisateur y capture en image la passion, grâce à ses célèbres plans-séquence aussi raffinés qu’implacables.
C’est l’un des films les plus sensuels et les plus furieux écrit par le maître.
De plus, ce film a remporté le Lion d’Argent à Venise en 1955.
Sorti en 1957 en France, il est ressorti en salles en 2019 en version restaurée 4k.
Kenji Mizoguchi : un maître du cinéma japonais
Kenji Mizoguchi est l’un des réalisateurs les plus influents du cinéma japonais.
Son style se caractérise par des plans longs et fluides, une attention minutieuse aux détails historiques et une exploration profonde des émotions humaines.
Ses films abordent souvent des thèmes comme la condition féminine, l’injustice sociale et la lutte pour la dignité.
Parmi ses œuvres les plus célèbres, on retrouve :
- Contes des chrysanthèmes tardifs (1939) : une exploration des sacrifices personnels pour l’art.
- La Vie d’O’Haru femme galante (1952) : un portrait émouvant de la condition féminine dans le Japon féodal
- Les Contes de la lune vague après la pluie (1953) : un mélange de fantastique et de drame historique.
- Les Musiciens de Gion (1953) : une critique sociale à travers l’histoire de deux geishas.
- L’Intendant Sansho (1954) : un conte moral sur la justice et la rédemption.
- Les Amants crucifiés (1954) : un drame romantique inspiré d’une pièce de théâtre classique.
- La Rue de la honte (1956) : un regard poignant sur la vie des prostituées dans le Japon d’après-guerre.