Film
Projection du film japonais La Rue de la honte de Kenji Mizoguchi (1956).
87 min / DCP. D’après le roman Susaki no onna de Yoshiko Shibaki.
Avec Machiko Kyô, Aiko Mimasu, Ayako Wakao.
Dans une maison de geishas de Yoshiwara, le quartier des plaisirs de Tokyo, on s’inquiète d’une nouvelle loi discutée au parlement prévoyant l’interdiction de la prostitution.
Mickey, une nouvelle employée jeune et sans complexe, est décidée à gagner le plus d’argent possible.
La Rue de la honte est le dernier film de Kenji Mizoguchi.
Kenji Mizoguchi : un maître du cinéma japonais
Kenji Mizoguchi est l’un des réalisateurs les plus influents du cinéma japonais.
Son style se caractérise par des plans longs et fluides, une attention minutieuse aux détails historiques et une exploration profonde des émotions humaines.
Ses films abordent souvent des thèmes comme la condition féminine, l’injustice sociale et la lutte pour la dignité.
Parmi ses œuvres les plus célèbres, on retrouve :
- Contes des chrysanthèmes tardifs (1939) : une exploration des sacrifices personnels pour l’art.
- La Vie d’O’Haru femme galante (1952) : un portrait émouvant de la condition féminine dans le Japon féodal
- Les Contes de la lune vague après la pluie (1953) : un mélange de fantastique et de drame historique.
- Les Musiciens de Gion (1953) : une critique sociale à travers l’histoire de deux geishas.
- L’Intendant Sansho (1954) : un conte moral sur la justice et la rédemption.
- Les Amants crucifiés (1954) : un drame romantique inspiré d’une pièce de théâtre classique.
- La Rue de la honte (1956) : un regard poignant sur la vie des prostituées dans le Japon d’après-guerre.