Exposition ARAKI/SAEKI, L’héritage fantasma(éro)tique du shunga - Le Japon à Paris

ARAKI/SAEKI, L’héritage fantasma(éro)tique du shunga

Du vendredi 18 octobre 2024 au samedi 11 janvier 2025

Organisé par : Galerie Écho (anciennement &co119)

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La galerie Écho 119 présente une exposition inédite de deux célèbres figures de l’art contemporain japonais, Nobuyoshi ARAKI et Toshio SAEKI.

L’exposition ARAKI/SAEKI, L’héritage fantasma(éro)tique du shunga explorera l’héritage de l’iconographie érotique japonaise dans l’approche singulière et ludique du sexe dans leurs travaux respectifs. En particulier des shunga, les estampes érotiques japonaises de l’époque Edo (1603-1868).

Des estampes d’époque seront présentées aux côtés des photographies et des illustrations afin de recontextualiser leurs œuvres.

Elles permettront aussi aux visiteurs d’explorer l’univers et les fantasmes développés par ces artistes à la lumière de cette influence historique japonaise majeure.

Leurs travaux, à la fois ludiques et subversifs, redéfinissent les frontières de l’art érotique, tout en rendant hommage à cette tradition artistique.

Cette exposition est réservée à un public averti.

Vernissage le samedi 26 octobre, 15:00 – 19:00.

Nobuyoshi Araki

Ingénieur de formation, Nobuyoshi Araki (né en 1940 à Tokyo) devient cameraman, puis photographe. En 1971, il publie Voyage sentimental, où son mariage et sa nuit de noces sont dévoilés sous la forme d’un journal.

Dès les années 1980, il utilise la photocopie couleur comme moyen de présentation de ses clichés. Ces photos mettent en scène fleurs et natures mortes, prostituées et paysages des rues de Tokyo.

L’œuvre d’Araki révèle les mutations de la culture nippone à travers une démarche autobiographique. Elle entrelace les thèmes de l’érotisme, de la mort, du temps et de la ville.

Artiste prolifique, figure médiatique au Japon, Araki a initié très tôt une œuvre auto-fictive, inspirant des artistes comme Sophie Calle ou Roman Opalka.

Toshio Saeki

Toshio Saeki est né dans la préfecture de Miyazaki au sud-est du Japon. Il est âgé de quatre ans lorsque sa famille s’installe à Osaka.

Toshio Saeki va apprendre très jeune à dessiner. Après avoir fini le lycée, il commence à travailler dans la publicité.

En 1969, il déménage à Tokyo et va alors développer son propre univers. Il publie l’année suivante Saeki Toshio Gashuu son premier ouvrage, qui selon ses mots, évoque « une fresque cauchemardesque inspirée par l’imagerie japonaise traditionnelle ».

En 1971 il entame une collaboration régulière avec la revue érotique SM SelectoTrès populaire au Japon dans les années 1970, il est alors remarqué par John Lennon et Yoko Ono qui font reproduire l’un de ses dessins sur l’album Some Time in New York City. Il se voit par la suite consacrer de nombreuses expositions dans son pays et à l’international.

Le grand public français va le découvrir avec Japon Intime, édité en 1990 chez Albin Michel grâce à Romain Slocombe.

Il interrompt ses différentes collaborations avec la presse à la fin des années 1980. Il part alors vivre une forme de semi-retraite dans les montagnes de la préfecture de Chiba, à l’extérieur de Tokyo.

 

Site web : https://www.galerieecho119.com/blogs/the-exhibitions/araki-saeki-lheritage-fantasmaerotique

Adresse(s) : 119 rue Vieille du Temple, 75003 Paris (Galerie Écho (anciennement &co119))

Ouvert les mercredi, jeudi, vendredi, samedi

De 11:30 à 19:00

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