Film
Projection exceptionnelle du film Le Maître du Kabuki (Kokuho).
Le Maître du Kabuki (en version originale Kokuho) est un film japonais réalisé par Sang-il Lee.
Avec Ryô Yoshizawa, Ryûsei Yokohama, Soya Kurokawa, Ken Watanabe, Shinobu Terajima, Min Tanaka.
Nagasaki, 1964. À la mort de son père, chef d’un gang de yakuzas, Kikuo, 14 ans, est confié à un célèbre acteur de kabuki.
Aux côtés de Shunsuke, le fils unique de ce dernier, il décide de se consacrer à ce théâtre traditionnel.
Durant des décennies, les deux jeunes hommes évoluent côte à côte, de l’école du jeu aux plus belles salles de spectacle, entre scandales et gloire, fraternité et trahisons…
L’un des deux deviendra le plus grand maître japonais de l’art du kabuki.
Présenté à la Quinzaine des Cinéastes au Festival de Cannes 2025, il sera ensuite projeté à Paris du 13 au 19 juin en avant-première. Il sortira au cinéma en France le 7 janvier 2026.
Projections parisiennes dans les salles suivantes :
- MK2 Beaubourg le 13 juin 2025 en VO à 20:00
- Reflet Medicis le 14 juin 2025 en VO à 13:30
- Le Louxor – Palais du cinéma le 15 juin 2025 en VO à 14:00
- Forum des images le 19 juin 2025 en VO à 19:30
Le Maître du Kabuki : Une fresque épique sur l’art du kabuki et l’amitié
Cette œuvre magistrale de 2h54 plonge dans l’univers fascinant du théâtre traditionnel japonais. Le réalisateur Sang-il Lee signe ici sa vision la plus ambitieuse.
L’histoire débute dans le Nagasaki de 1964. Kikuo, orphelin fils de yakuza, découvre sa vocation artistique. Par conséquent, sa destinée bascule vers les planches du kabuki.
De Nagasaki aux plus grandes scènes japonaises
Le parcours des deux protagonistes s’étend sur plusieurs décennies. Leur formation commence dans l’école du jeu.
Progressivement, ils gravissent les échelons du monde théâtral. Les plus belles salles du Japon les accueillent finalement.
Leur évolution artistique traverse différentes épreuves :
- L’apprentissage rigoureux de l’art de l’onnagata
- Les défis liés à leur origine sociale respective
- La quête perpétuelle de la perfection artistique
La vision artistique de Sang-il Lee
Le cinéaste coréano-japonais développe une approche singulière. Son objectif : rendre le kabuki accessible au grand public.
Néanmoins, il préserve scrupuleusement l’authenticité de cet art traditionnel. Cette approche équilibrée constitue la force du film.
Lee Sang-il s’inspire notamment de Black Swan de Darren Aronofsky. L’obsession artistique anime effectivement ses personnages principaux.
Le Maître du Kabuki : casting d’exception et performances remarquables
La distribution rassemble les plus grands talents du cinéma japonais contemporain. Chaque acteur apporte sa sensibilité unique au projet.
Le réalisateur a privilégié l’authenticité. En effet, aucun doublage n’a été utilisé pour les séquences de kabuki.
Ryô Yoshizawa dans le rôle de Kikuo
L’acteur incarne magistralement le personnage central. Son interprétation porte littéralement le film.
Ryô Yoshizawa s’est formé intensivement à l’art du kabuki. Par ailleurs, il maîtrise parfaitement les techniques de l’onnagata.
Sa transformation physique impressionne. De plus, sa gestuelle révèle des mois de préparation acharnée.
Un ensemble d’acteurs prestigieux
Ryusei Yokohama campe Shunsuke avec finesse. Son personnage contraste harmonieusement avec celui de Kikuo.
Ken Watanabe apporte sa stature légendaire au casting. Shinobu Terajima et Min Tanaka complètent brillamment la distribution.
Les jeunes acteurs Soya Kurokawa (déjà vu dans L’Innocence de Kore-eda) et Keitatsu Koshiyama incarnent les versions enfantines des héros. Leur jeu naturel émeut profondément.
Cet évènement a déjà eu lieu récemment les :
- vendredi 13 juin 2025 à 20:00
- samedi 14 juin 2025 à 13:30
- dimanche 15 juin 2025 à 14:00
- jeudi 19 juin 2025 à 19:30