Rétrospective Cinéma d'animation japonais à La Cinémathèque française - Le Japon à Paris

Le Cinéma d’animation japonais en 25 films indispensables

Du mercredi 25 juin au jeudi 17 juillet 2025

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Une sélection de 25 chefs-d’œuvre pour redécouvrir le cinéma d’animation japonais.

La Cinémathèque française propose une rétrospective exceptionnelle du cinéma d’animation japonais du 25 juin au 17 juillet 2025. Cette programmation révèle la magnificence d’un art longtemps méconnu du grand public français.

Pendant des décennies, les séries animées à bas coût ont occulté l’inventivité du cinéma d’animation japonais. Cependant, les sorties d’Akira et de Ghost in the Shell ont changé la donne. Par la suite, les films de Hayao Miyazaki et du studio Ghibli ont conquis le monde entier.

Cette sélection met en lumière des œuvres merveilleuses comme Belladonna ou Le Serpent blanc.

Elle célèbre également des auteurs majeurs tels que Rintarô, Satoshi Kon, Taiji Yabushita et Isao Takahata.

Un retour essentiel sur un pan fondamental de l’histoire du cinéma.

Rétrospective sur le cinéma d’animation japonais : un voyage à travers l’histoire

Cette programmation révèle la richesse d’une production qui traverse les décennies.

De figures emblématiques comme Osamu Tezuka à la relève incarnée par Makoto Shinkai, l’animation japonaise offre une diversité saisissante.

Les nombreux studios encouragent différentes visions artistiques. Cette multiplicité reflète la plasticité exceptionnelle du médium. Ainsi, chaque époque apporte ses innovations et ses chefs-d’œuvre.

Les pionniers et fondations (1958-1970)

L’aventure commence avec Le Serpent blanc en 1958, premier long métrage animé japonais en couleurs. Taiji Yabushita pose les bases esthétiques de l’animation nippone. Cette œuvre inspirée de la légende chinoise utilise l’art raffiné de l’estampe.

La trilogie Animerama d’Eiichi Yamamoto marque ensuite une rupture audacieuse. Les Mille et Une Nuits (1969) devient le premier film d’animation japonais pour adultes. Cleopatra (1970) mêle érotisme et avant-garde dans une relecture déjantée de l’Égypte ancienne.

L’âge d’or moderne (1980-2000)

Les années 1980 voient émerger une génération révolutionnaire. Hayao Miyazaki crée Nausicaä de la vallée du vent (1984), épopée grandiose qui rassemble ses obsessions écologiques. Cette héroïne unique reste l’un des plus grands personnages de fiction japonais.

Katsuhiro Ôtomo révolutionne l’animation avec Akira (1988). Cette apothéose technique condense violence et poésie dans une métropole post-apocalyptique. Parallèlement, Mamoru Oshii explore les territoires métaphysiques avec L’Œuf de l’ange (1985) et Ghost in the Shell (1995).

Isao Takahata livre deux chefs-d’œuvre inoubliables. Le Tombeau des lucioles (1988) constitue un requiem déchirant sur l’enfance sacrifiée. Cette œuvre embrasse le destin tragique de deux enfants livrés aux bombardements de 1945.

La nouvelle génération (2000-2023)

Le nouveau millénaire s’ouvre avec Le Voyage de Chihiro (2001) de Miyazaki. Cette féerie d’images devient le plus grand succès du cinéma japonais. L’œuvre remporte l’Ours d’or et l’Oscar du meilleur film d’animation.

Satoshi Kon révolutionne l’art narratif avec sa trilogie visionnaire. Perfect Blue (1997) interroge la société de consommation à travers un thriller schizophrénique. Millennium Actress (2001) rend hommage au septième art dans un mélodrame inventif. Paprika (2006) plonge dans l’inconscient en symphonie sensorielle.

Makoto Shinkai renouvelle le romantisme avec Your Name (2016). Cette idylle métaphysique enchevêtre kawaï et philosophie. 5 centimètres par seconde (2007) explore quant à lui la fébrilité des amours enfantines.

Naoko Yamada apporte sa vision impressionniste avec Liz et l’oiseau bleu (2018). Ses aquarelles sublimes racontent l’amitié de deux lycéennes musiciennes. Enfin, Blue Giant (2023) de Yuzuru Tachikawa célèbre la passion du jazz dans un récit d’apprentissage éclatant.

Temps forts et séances exceptionnelles de la programmation

La rétrospective propose plusieurs événements spéciaux pour enrichir l’expérience cinématographique. Ces rencontres permettent d’approfondir la connaissance de l’animation japonaise. Les spectateurs bénéficient ainsi d’éclairages experts sur les œuvres présentées.

Séances avec présentation d’experts

Dix séances bénéficient de présentations par des spécialistes reconnus :

  • Ouverture avec Perfect Blue : Pascal-Alex Vincent présente le chef-d’œuvre de Satoshi Kon le mercredi 25 juin à 20:00
  • Akira : Denis Brusseaux éclaire cette révolution technique le vendredi 27 juin à 18:00
  • L’Œuf de l’ange : Juliette Armantier décrypte cette parabole de Mamoru Oshii le samedi 28 juin à 20:30
  • Le Voyage de Chihiro : Oriane Sidre accompagne cette féerie miyazakienne le dimanche 29 juin à 17:30
  • Le Tombeau des lucioles : Émilie Cauquy introduit ce requiem de Takahata le jeudi 3 juillet à 20:00
  • Le Conte de la princesse Kaguya : Oriane Sidre présente le testament de Takahata le samedi 5 juillet à 17:00
  • Nausicaä de la vallée du vent : Denis Brusseaux éclaire cette épopée écologique le dimanche 6 juillet à 18:00
  • Liz et l’oiseau bleu : Oriane Sidre accompagne cette œuvre de Naoko Yamada le lundi 7 juillet à 18:30
  • Metropolis : Stefano Darchino clôture la rétrospective le jeudi 17 juillet à 18:00

Rencontres et documentaire

Un dialogue exceptionnel a lieu le dimanche 6 juillet à 14:30. Pascal-Alex Vincent échange avec le public sur l’œuvre de Satoshi Kon. Cette rencontre, animée par Juliette Armantier, accompagne la projection de Millennium Actress.

Le documentaire Satoshi Kon, l’illusionniste (2021) de Pascal-Alex Vincent complète la programmation. Cette œuvre réunit des grands noms de l’animation pour saluer l’influence du maître disparu. Projection le vendredi 11 juillet à 19:30.

Programme complet du cycle Le Cinéma d’animation japonais

La sélection couvre toute l’histoire de l’animation japonaise. Chaque film révèle une facette particulière de cet art. Cette programmation permet de saisir l’évolution esthétique et narrative du médium.

Calendrier détaillé des projections

Mercredi 25 juin

  • 20:00 – Perfect Blue (Satoshi Kon, 1997) – Ouverture avec présentation de Pascal-Alex Vincent

Jeudi 26 juin

  • 18:00 – Ghost in the Shell (Mamoru Oshii, 1995)
  • 20:00 – Ghost in the Shell 2 : Innocence (Mamoru Oshii, 2004)

Vendredi 27 juin

  • 18:00 – Akira (Katsuhiro Ōtomo, 1988) – Séance présentée par Denis Brusseaux
  • 20:45 – Jin-Roh, la brigade des loups (Hiroyuki Okiura, 1998)

Samedi 28 juin

  • 18:30 – Paprika (Satoshi Kon, 2006)
  • 20:30 – L’Œuf de l’ange (Mamoru Oshii, 1985) – Séance présentée par Juliette Armantier

Dimanche 29 juin

  • 17:30 – Le Voyage de Chihiro (Hayao Miyazaki, 2001) – Séance présentée par Oriane Sidre
  • 20:15 – Le Serpent blanc (Taiji Yabushita, 1958)

Lundi 30 juin

  • 18:00 – Cleopatra (Osamu Tezuka, Eiichi Yamamoto, 1970)
  • 21:00 – Les Mille et Une Nuits (Eiichi Yamamoto, 1969)

Mardi 2 juillet

  • 18:15 – Steamboy (Katsuhiro Ōtomo, 2004)
  • 20:45 – Blue Giant (Yuzuru Tachikawa, 2023)

Jeudi 3 juillet

  • 18:00 – Belladonna des tristesses (Eiichi Yamamoto, 1973)
  • 20:00 – Le Tombeau des lucioles (Isao Takahata, 1988) – Séance présentée par Emilie Cauquy

Samedi 5 juillet

  • 17:00 – Le Conte de la princesse Kaguya (Isao Takahata, 2013) – Séance présentée par Oriane Sidre
  • 20:00 – Cowboy Bebop, le film (Shinichirô Watanabe, 2001)

Dimanche 6 juillet

  • 14:30 – Millennium Actress (Satoshi Kon, 2001) + Dialogue avec Pascal-Alex Vincent
  • 18:00 – Nausicaä de la vallée du vent (Hayao Miyazaki, 1984) – Séance présentée par Denis Brusseaux
  • 20:45 – Your Name (Makoto Shinkai, 2016)

Lundi 7 juillet

  • 18:30 – Liz et l’oiseau bleu (Naoko Yamada, 2018) – Séance présentée par Oriane Sidre
  • 20:45 – 5 centimètres par seconde (Makoto Shinkai, 2007)

Jeudi 10 juillet

  • 21:00 – Perfect Blue (Satoshi Kon, 1997) – Seconde projection

Vendredi 11 juillet

  • 19:30 – Satoshi Kon, l’illusionniste (Pascal-Alex Vincent, 2021) – Documentaire présenté par le réalisateur

Lundi 14 juillet

Jeudi 17 juillet

  • 18:00 – Metropolis (Rintarô, 2001) – Clôture avec présentation par Stefano Darchino

Informations pratiques pour la rétrospective cinéma d’animation japonais

Cette rétrospective exceptionnelle se déroule du 25 juin au 17 juillet 2025 à La Cinémathèque française.

Tous les films sont projetés en version originale sous-titrée français. Certaines œuvres bénéficient de versions restaurées, notamment Akira et L’Œuf de l’ange. Ces restaurations révèlent toute la beauté visuelle des films.

Prix :

  • 7 euros plein tarif
  • 4 euros pour les moins de 25 ans.
  • Tarifs réduits pour les demandeurs d’emploi, étudiants, handicap et minimas sociaux, etc.

Site web : https://www.cinematheque.fr/cycle/le-cinema-d-animation-japonais-en-25-films-indispensables-1400.html

Adresse(s) : 51 rue de Bercy, 75012 Paris (La Cinémathèque française)

Réservation possible

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